Sacrement des malades
Avec la visite aux malades et la communion eucharistique, le sacrement de l’onction des malades est « un signe efficace qui atteste d’une manière spéciale l’amour de Dieu pour lui et agissant en lui. » (Rituel pour les sacrements des malades n°14)
Le sacrement de la compassion et du réconfort de Dieu
Ce sacrement de « guérison » ayant longtemps été réservé aux mourants, il a reçu l’appellation réductrice d’« extrême onction ». Avec le concile Vatican II, l’onction des malades a, par la suite, retrouvé toute sa place dans la vie chrétienne. En effet, il manifeste la présence compatissante du Seigneur à nos côtés, dans les moments d´épreuve que sont la maladie ou la vieillesse.
La célébration du sacrement de la compassion et du réconfort de Dieu consiste en une onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Bénie par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile, dite des malades, apporte force et douceur, car elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur et fortifie le corps.
Voici les mots qui accompagnent l’onction avec l’huile sainte sur le front et dans les mains des malades :
« Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. » (Rituel Sacrements pour les malades N° 129)
Alors que la maladie apporte souffrance, inquiétude, et peut même entamer le goût de vivre, le sacrement rappelle la dignité de chacun. Il raffermit aussi la confiance et donne la force de supporter son épreuve. Et surtout, il apporte l’assurance de la vivre en proximité avec le Christ.
Voici comment le pape Benoît XVI parlait de la grâce de ce sacrement, lors de son pèlerinage à Lourdes le 15 septembre 2018 :
« La grâce propre à ce Sacrement consiste à accueillir en soi le Christ médecin. (…)
Cependant, le Christ n’est pas médecin à la manière du monde. Pour nous guérir, il ne demeure pas extérieur à la souffrance éprouvée ; il la soulage en venant habiter en celui qui est atteint par la maladie, pour la porter et la vivre avec lui.
La présence du Christ vient rompre l’isolement que provoque la douleur. L’homme ne porte plus seul son épreuve, mais il est conformé au Christ qui s’offre au Père, en tant que membre souffrant du Christ, et il participe, en Lui, à l’enfantement de la nouvelle création. (…)Sans l’aide du Seigneur, le joug de la maladie et de la souffrance est cruellement pesant. En recevant le Sacrement des malades, nous ne désirons porter d’autre joug que celui du Christ, forts de la promesse qu’il nous a faite que son joug sera facile à porter et son fardeau léger. »
Si vous, ou l’un de vos proches, désirez recevoir ce sacrement, vous pouvez prendre contact avec l’accueil :
Pour Pleurtuit et Le Minihic : 09 81 94 25 34,
presbytere-pleurtuit@paroissedinardpleurtuit.fr
Pour Dinard, la Richardais, St-Briac, St-Lunaire, St-Énogat : 02 99 46 13 32, secretariat@paroissedinardpleurtuit.fr
Si vous séjournez, ou l’un de vos proches séjourne, en maison de retraite ou à l’hôpital, vous pouvez aussi prendre contact avec l’aumônerie.