Réunis en Assemblée plénière à Lourdes, les évêques de France ont répondu au trouble, à l’inquiétude et à la colère que suscite l’institution ecclésiale qui n’a pas su voir ces terribles faits ni les dénoncer, et qui n’a pas prêté attention aux personnes victimes ni à leur souffrance.
Ils reconnaissent la responsabilité institutionnelle de l’Église dans les violences qu’ont subies les victimes, et la dimension systémique de ces violences : au sens où elles ne sont pas seulement le fait d’individus isolés, mais ont été rendues possibles par un contexte global.
Cette responsabilité entraîne un devoir de justice et de réparation, qui ouvre la possibilité de demander pardon en vérité. Tout le peuple de Dieu est appelé à participer aux changements nécessaires pour un renouveau de l’Église.